NICK ❦ un jour, je saurai peut-être où je vais

prénom prénom² nom

CITATION. CITATION. CITATION.

Bien le bonjour, moi c'est prénoms nom mais on m'appelle plutôt surnom. Depuis 00 ans maintenant, je vis une petite vie plus ou moins tranquille. J'habite à Charlotte depuis 00 années et je m'y plais assez. J'ai eu ma première dent à âge et franchement, c'est un exploit ! Mes parents sont ensemble, séparés ..? et j'ai nombre de frères et/ou soeurs. Je suis active dans notre société et je métier, étude, ça me prend un temps fou. Je suis statut social. Je vois très bien où est la fontaine et je y êtes vous aller ? Avez vous déjà versé votre larme ?. Je suis nationalité et j'ai des origines origines. On me dit souvent que je suis trois qualités et trois défauts. Je fais beaucoup d'activité dont sport, art ... On me répète souvent que je ressemble à avatar, vous trouvez vous ?

give all your secrets

Raconte-nous tout ce qu'on n'est pas cessés savoir sur ton personnage. Ses secrets, des anecdotes, grosses hontes, tics et manies, etc.

J'ai pas pu résister mes amours (aa)

tell me what's on your mind

I'M A SUPERTRAMP

Pour certains, l’Alaska est un des états des Etats-Unis dont sa superficie correspond à vingt pour-cents du territoire Américain. C’est une région froide où il n’a a rien à faire si ce n’est pêcher ou escalader les montagnes… Et puis pour d’autres, c’est un tout autre univers. Certains disent que pour aimer l'Alaska, il faut y être né, et pourtant, chaque année, de nouveaux habitants viennent s'y installer, séduits par les décors magnifiques et plus surprenants les uns que les autres, cette communion entre les homme et la nature, et puis aussi tout simplement pour le charisme des habitants. Si l'Alaska n'a aucune frontière commune avec les Etats-Unis, on pourrait presque en dire autant de ses habitants. Le rêve américain ? Oublié et remplacé par la tranquillité. Les belles maisons et les grosses voitures ? Remplacées par des maisons chaleureuses en bois et construites de la main ferme des habitants se déplaçant dans leurs vieux pick-up. La course au tramway ? Et si on se déplaçait en traineau ?! Le stress ? Regarde un peu ce paysage là-bas. La course à l'argent pour gravir les échelles de la société ? Hé regarde, tu vois ce mec là-bas qui boit sa bière avec cinq autres hommes mal rasés ? Et bien c'est le maire de la ville, et il vient ici tous les jours ! T'as déjà vu la gueule de ton maire ailleurs qu'à la télévision toi ? C'est bien ce qu'il me semblait... Rien n'y est comparable, cette région est littéralement différente des autres. Allez-y et vous vous retrouverez dans une bulle, coupé de tout et enfin seul avec vous-même.

Assit sur un rocher, les jambes pliées et les coudes posés sur les genoux, Nicolas est assis au bord d’une falaise, le regard perdu à l’horizon. Il y est assis depuis une bonne heure et à vrai dire, il pourrait y rester encore de longues heures. Quand le jeune homme est comme ça, pensif et serein, rien ne peut le perturber. Emmitouflé dans sa parka qui le protège du froid, il pense à demain. Parce que demain, tout changera. Demain, il fêtera ses dix-neuf ans, et sept ans plus tôt, il s’était juré que lorsqu’il aurait atteint cet âge, il partirait, laissant tout derrière lui. Seulement à cette époque, il ne se connaissait même pas lui-même et il n’avait pour ainsi dire aucune attache, si ce n’est sa famille, les habitants des quartiers, et aussi Jessica, son amie d’enfance. A l’époque, il passait ses journées au bord du lac, à construire des cabanes avec les enfants du village. Ils s’inventaient des histoires pleines d’aventures et de risques et se laissaient surprendre par les animaux sauvages de la forêt. Depuis, le petit a bien grandit et ses occupations ont évoluées. Désormais, il gravit les sommets les plus hauts, tombe dans des crevasses où il a maintes fois cru qu’il y laisserait sa peau, il s’aventure au bord des falaises les plus rudes, est devenu l’ami du grizzly qui terrassait les habitants voisins. Son meilleur ami se nomme Kenzo, c’est son chien loup, il l’a recueilli cinq ans plus tôt alors que le louveteau était presque mort de froid dans la neige, abandonné par sa mère. Ayant grandi dans un cadre humain, le loup sauvage ne fait peur à personne et est même très joueur. Nick l’emmène partout où il peut. A priori, rien ne devrait lui donner cette envie de s’échapper. Mais Nick s’est fait cette promesse à lui-même, et puis c’est vrai, il a sans cesse envie de découvrir de nouveaux horizons. Et même si personne, pas même lui, n’a vraiment visité l’Alaska tout entier, il ne pourrait pas y rester indéfiniment. Et la seule personne qui pourrait le retenir, c’est Jordan. Mais la jeune fille ne le connait que trop bien, et jamais elle ne se permettrait de faire ça. Autant pour lui que pour eux, même si au fond, ça lui déchire le cœur de le voir partir. Et même si elle fut la première prévenue, même si elle a eu sept ans pour s’y préparer, au fond, même elle ne pensait pas qu’il tiendrait parole. Depuis quelques semaines, au fur et à mesure que la date échéante approche, la belle brune essaye de se raisonner. Bien que prévu, c’était prévisible. Nick a l’âme d’un aventurier, c’est le style de mec qui, une fois lancé, ne s’arrête jamais très longtemps en chemin. Alors elle se rassure, elle se dit que qu’une fois qu’il aura fait le tour du monde, il reviendra. Mais combien de temps ça prend de découvrir le monde ? Saurait-elle elle-même l’attendre ? Non, ce n’est pas son genre non-plus, et puis comme si elle s’était entichée de son meilleur ami ! On n’est pas dans une comédie romantique non plus. Le temps passera, c’est tout, et peut-être que Nick se lassera lui-même plus vite que prévu de vagabonder ainsi.

« Je savais que je te trouverais ici. » Cette voix familière qui arrivait pas à pas derrière lui le sortit de ses pensées. Dans un mouvement sûr, le jeune homme tourna la tête en sa direction, ses lèvres se dessinant automatiquement en magnifique sourire. « Tiens, je t’ai apporté ça. » lui dit-elle, alors qu’elle était encore distante de lui de quelques mètres, tout en lançant le paquet en sa direction. « Qu’est-ce que c’est ? » demanda-t-il, intrigué. Mais il savait que cette question était stupide. Emballé, le présent cachait sa véritable identité. « Un cadeau. » répondit-elle tout simplement. Tout en l’ouvrant et en découvrant ce que le papier brunâtre cachait, Jessica commença à dévoiler les secrets de ce dit cadeau « C’est un journal. Tu n’auras pas de chez toi, et puis le mur de ta chambre ici est déjà rempli de photos et de notes qui sont mises dans tous les sens. Alors voilà, c’est ton journal, ou ton carnet de voyage, appelle-ça comme tu veux. ». Bien qu’essayant de cacher son émotion, on pouvait percevoir une pointe d’amertume. On pouvait presque percevoir les sanglots qu’elle ravalait. Touché par le cadeau qu’elle venait de lui faire et l’attention qu’elle lui avait porté, Nick déposa le carnet rempli de pages blanches avec sa couverture en cuir juste à côté de lui et se rapprocha d’elle pour la prendre dans ses bras. Le câlin dura de longues secondes, se transformant en minutes. En une étreinte, les deux jeunes amis avaient réussi à faire passer une vie entière d’aventures, de confidences et de partages. Un peu comme un film qui passe devant vos yeux. Sauf que là, ça ne se voit pas, ça se ressent. Et comme prévu, une larme s’échappa de la prunelle couleur océanique de Jessica pour couler le long de sa joue et finir sa route sur la parka de son meilleur ami. D’un geste rapide, la brunette essuya la larme d'un revers de main. « Tu peux me promettre une chose ? » demanda alors Nick, lui aussi ému par la situation. Les apparences sont belles, mais ce n’est jamais facile de tout quitter du jour au lendemain, et c’est encore pire quand on a des attaches. D’ailleurs, à cet instant précis, Nick vient également de se jurer que jamais, à aucun endroit dans le monde, il ne restera assez longtemps pour s’attacher à quoi que ce soit. « Uniquement si toi aussi tu me promets quelque chose. » répondit-elle alors. « Appelle-moi dès que tu en ressens le besoin, peu importe le coût de la communication téléphonique. » lui demanda-t-il. Sans répondre à sa promesse, étant donné qu’il était évident qu’elle allait la tenir, Jessica lui demanda sa propre promesse « Ne m’oublie pas. ». Pour toute réponse, Nick déposa un baiser sur son front, baiser qui a longtemps eu pour signification celui de la protection. En silence, ils venaient de se promettre de rester là, l’un pour l’autre, à distance, et parfois même qu’en pensée, mais pour l’éternité.

I'VE LEARNED TO FORGET BUT IT'S ALMOST IMPOSSIBLE

Tout le monde a ses rêves. Du plus réaliste au plus fou. Enfin bien souvent, ils ne sont pas à notre portée, ou bien c’est ce que l’on croit plus que tout au monde. On essaye d’y croire mais ce n’est qu’un mirage éphémère qui se dessine à l’horizon. On avance vers lui comme on croirait approcher d’une oasis pleine de fraicheur mais c’est là qu’après trois heures de marche on se rend compte que ce vers quoi on va est bien plus loin qu’on ne le pensait. Un peu comme la carotte qu’on pend au-dessus d’un âne. Il avance sans cesse pour l’attraper mais n’y arrivera jamais. Il marche alors sans but. Enfin si, celui de manger cette foutue carotte, mais il n’y arrivera jamais. Et comme l’âne est bête, il ne s’en rendra jamais compte. Est-ce pareil pour l’homme ? Je crois que oui. Combien de personnes n’ai-je pas vues courir après ce bonheur, cette chose si exaltante qu’ils attendaient tant. Pleins d’espoirs et de convictions. On court tous vers quelque chose. Chaque personne a un but dans sa vie, même ceux qui disent ne pas en avoir. On court, on court à en perdre haleine, à ne même plus savoir où on va. C’est de ce geste incompris que notre vie se retrouve guidée. Mais pourquoi est-ce que ça nous importe tant ? A quoi bon courir sans cesse vers cet absolu qui nous pousse à aller encore plus loin, à se surpasser. Qui sait si au final, si on l’atteint un jour, qui sait qui nous serons heureux ? Enfin fier de l’avoir atteint ? Et si tout le chemin que nous avons parcouru n’était que semé d’embûches et nous avait plus détruit qu’autre chose ? A quoi ça sert, franchement ? Mais les rêves ont au moins cet avantage de nous faire croire à quelque chose, que quelque chose existe et que peut-être, un jour … Mais en attendant, on part tous au même point de départ. Cet instant où on est seul et où on n’a rien d’autre que nous-même pour y parvenir. Mais il faut y croire à tout prix, ne jamais abandonner, au risque de le regretter. Et puis, il peut y avoir cette chance. Certains croient à la chance, d’autres au destin. Deux choses abstraites et complexes. Moi je pense que la chance y est pour beaucoup dans notre vie. Qui aurait su que j'allais tout quitter, ma famille, mes amis, mon chien, ma maison, ma ville ? Qui l’aurait cru, franchement, que j'allais tenir la promesse que je m'étais faite ? J’ai arrêté de courir, depuis quelques mois maintenant. Et vous savez quoi ? Je ne me suis jamais senti aussi mieux qu’aujourd’hui. J’y suis arrivé, moi qui étais parti de rien. Tout comme vous après tout. Rien ne sert d’abandonner. Et je crois même que rien ne sert de chercher à tout prix non plus. Parfois, il faut laisser venir les choses jusqu’à nous. Parfois il faut même provoquer la chance. J'étais vagabond et aventurier, mais comment aurais-je pu savoir que j'allais savoir survivre en vendant mes photographies ? Je ne sais pas si j'ai du talent, je sais juste que certaines personnes apprécient mon travail. On veut tous croire en quelque chose. Que ce soit ce que l’on est ou ce que l’on n’est pas. Je crois en moi et en mon talent. En ma tempérament et mon charisme. A ma joie de vivre et à mon audace. Il est dit que l’audace ne réussit qu’à ceux qui savent profiter les occasions. Et bien je pense que Marcel Proust avait raison. Il ne suffit pas de dire ceci ou cela. Il suffit de le faire. Où, quand et comment ? Personne ne saurait vous le prédire. Mais il faut être à l’affut, prêt à saisir l’occasion dès qu’elle se présente. Laisser passer sa chance est loin d’être une bonne solution. Parce que la chance peut très bien se présenter à nous plusieurs fois tout comme elle pourrait ne se présenter qu’une seule et unique fois. Là encore, qui saurait vous le prédire ? Nous ne sommes que de vulgaires petits hommes aux yeux du monde et de l’univers. Que pouvons-nous faire si ce n’est de rester à l’affut et d’arrêter de se poser des questions ?

Soigneusement, Nick plaça un polaroïd à la fin de son écrit. Une photo le représentant au milieu d’enfants africains. Es enfants qu’il avait rencontrés dans la journée. Des enfants pauvres, vivant dans un abri de seconde main. Il parait que l’argent ne fait pas le bonheur ? On pourrait controverser sur cette phrase pendant des heures et des heures. Mais ici, c’est bien le cas. Peu importe la maison où tu habites, les habits que tu portes ou encore le nombre de kilomètres que tu fais pour aller chercher de l’eau, il te suffit d’être avec les gens que tu aimes pour être heureux. En y repensant, c’est vrai, quand il était à Ketchikan, entouré de tous ses proches, il était heureux. Mais est-ce pour autant qu’il ne l’est plus aujourd’hui ? Le jeune homme a enfin réalisé son rêve. Il a tenu tête et a tout abandonné pour se lancer à la conquête du monde. Combien d’hommes sont capables d’une telle chose ? Combien ont assez de cran pour s’aventurer dans l’inconnu ? Croyez-moi, ces homme ne sont pas très nombreux sur cette terre. Jusqu’à présent, le jeune homme a traversé l’Amérique toute entière, en partant du Nord pour aller vers le Sud, tout au Sud, en Argentine. Le voici désormais en Afrique, au Kenya, un pays pauvre mais plein de ressources, des ressources de vie et de culture. Ce qui le plait le plus, c’est de découvrir toutes ces régions du globe, des régions qui chacune est unique à ses yeux. Chaque région a son mode de vie, ses habitudes, ses traits de caractère. Aucune ne se ressemble, et c’est pour lui toujours un plaisir immense d’en découvrir de nouvelles. Il avance, pas après pas, et il s’enrichit de tout ce qu’il voit. A vrai dire, rien ne lui manque. Rien, sauf peut-être de réelles personnes à qui parler. Mais l’aventurier ne reste jamais longtemps dans une ville, il ne lui a suffi que de deux ans et demi pour parcourir tous ces territoires jusqu’en Afrique. Deux ans et demi pour faire autant de kilomètres, c’est très peu. Alors oui, il est rare qu’il s’attache à quelqu’un, réellement. Premièrement parce qu’il se l’est juré, et deuxièmement parce qu’il est toujours le parfait inconnu quand il arrive quelque part. Ceci dit, de nombreuses familles lui ouvrent les portes de leurs maisons, et il partage de nombreux moments de rires et de bonheur. Parfois, c’est un peu comme si il avait toujours fait partie de la famille, et tous les habitants du village se proposent à lui pour lui faire visiter les alentours. Tout ce qu’il leur laisse à la fin de son passage, c’est une photo, ou plusieurs. Vous savez, un peu comme la signature qu’un voleur laisse derrière-lui. Et bien voilà tout ce qu’il laisse : une simple photo représentant ce qu’il a vécu à cet endroit. Ce qu’il ignore, c’est que certaines familles se sont vraiment attachées à lui, et que ça leur fait beaucoup de peine quand il s’en va, et que sans cesse, ils s’imaginent qu’il reviendra, un jour ou l’autre.

A REAL HERO IS SOMEONE WHO GETS UP EVEN WHEN HE CAN'T

Paris, c’est beau, c’est glamour, il y a du monde partout et c’est rempli de visages très différents les uns des autres. Une ville très belle architecturalement parlant, mais aussi cosmopolite. Un choc des cultures et des générations y règne en perpétuité. Surpeuplée, cette ville est active jours et nuits. Mais à vrai dire, on s’en lasse assez vite. Ici, tout se résume en trois mots : métro, boulot, et dodo. Alors oui, à peine après un mois de présence dans la capitale, Nick a eu envie de s’échapper, de sortir de ce train-train très vite. Ce n’est pas qu’il était comme tous ces autres, une main accrochée à son portable et l’autre à sa mallette tandis que ses jambes essayent de se frayer un passage à vive allure dans toute la foule. Loin de là, et pourtant, c’est un peu comme un rhume, une personne l’a et le voisin l’attrape très vite. L’atmosphère y était trop palpable et il étouffait au milieu de tous ces gens. Alors il est tout simplement entré dans une librairie, a pris une carte de France, l’a ouverte au sol, tout en grand, peu importe si les clients le prenaient pour un dérangé, et il a pointé son doigt sur un endroit de la carte, tout en fermant les yeux, et c’est tombé sur la Bretagne. Deux heures plus tard, son billet de train étant déjà réservé et il était déjà sur que quai à l’attendre. Après être arrivé à Rennes, un second train le conduit jusqu’à Saint-Nazer. Très vite, il déposa ses affaires dans une chambre d’hôtel assez typique de la région et en ressortit avec son appareil photo pour seul bagage. En cette saison hivernale, l’air était froid et piquant, c’est pourquoi Nick s’était emmitouflé dans une grosse écharpe et un gros manteau. Bien qu’il ne fasse pas aussi froid qu’en Alaska, le jeune homme avait perdu l’habitude de se confronter à des températures si basses et il eut soudain un petit coup de nostalgie, se demandant comment se portaient les habitants de Killarney, et également Jordan et June, ses amies d’enfance.

Comme à son habitude, Nick vagabondait dans les alentours et ses pas le menaient là où ils le voulaient bien. Sans jamais vraiment savoir où il allait, il s’y retrouvait pourtant toujours. S’étant approché de la côte, il découvrit le décors en cascade qui se profilait devant lui, ces falaises et ces gouffres, un peu comme la côte anglaise, mais ici, la terre et la roche est plus colorée, malgré l’hiver. Après avoir pris quelques clichés par-ci par-là, ses pas le guidèrent à nouveau vers une nouvelle destination, et cette fois, il aboutit sur un lieu très étrange, à première vue. Le cimetière était ouvert, près de la mer, aucune barrière ne l’entourait pour le protéger. Ce lieu semblait si paisible et serein. Vraiment pas le genre de cimetière qu’on pourrait avoir l’habitude de rencontrer. Alors que le photographe plongeait son œil dans l’objectif pour prendre de nouveaux clichés, il tomba, en zoomant, sur une famille qui célébrait justement les funérailles d’une personne chère à leurs yeux. Discrètement, se faufilant à travers les tombes, Nick se rapprocha du groupe pour mieux les avoir dans son viseur. Aussi étrange que cela puisse paraitre, pour lui, les photos tirées d’évènements comme celui-ci, d’enterrements, sont les plus beaux. Non pas que cela lui plait de photographier ces personnes qui souffrent réellement, mais simplement que jamais plus dans votre vie vous ne verrez de personne qui s’exprime réellement. Et il ne faut pas se fier aux apparences, tous les clichés tirés ne représentent pas une tristesse profonde, loin de là. Bien souvent, il a su déceler une certaine retenue, ou encore une haine profonde. Comme quoi les gens qui partent ne nous sont pas toujours chers à nos yeux, bien que nos larmes y perlent souvent. Relevant la tête de l’appareil, Nick observa la famille et les amis du défunt à l’œil nu, et c’est au même instant qu’il remarqua qu’il s’était fait repéré. C’était une ado, qui devait avoir une quinzaine d’années à peu près. Ses yeux luisaient grâce au ciel blanc qui les recouvraient et à la pellicule de larme qui s’était installée en surface. Son regard était noir perçant, s’accordant parfaitement à sa chevelure. Contre toute attente, l’ado rebaissa les yeux et retourna à ses prières. Une dizaine de minutes plus tard, la cérémonie était finie et chacun retournait à sa voiture. Tous, sauf une, la jeune fille qui l’avait aperçu. En douce, elle se cacha derrière une sculpture avant de le rejoindre. « T’en fais pas, ils se rendront même pas compte que je suis partie. » lui dit-elle, d’un ton calme et posé. « Je suis désolé d’avoir fait ça, je te promets de les garder pour moi. » s’excusa-t-il alors, se rendant compte qu’il avait en quelques sortes violé la vie privée de ces gens. « Tu sais, j’aurais honte à ta place, c’est vrai ! Mais … montre-moi d’abord ce que ça donne. » lui demanda-t-elle alors. D’abord surpris, Nick se demanda ce qu’il devait faire, et ensuite, il fit machinalement défiler les clichés. Alors qu’il ne s’attendait à lui en montrer que quelques-uns, la jeune fille se mit à tous les regarder, tombant également sur ses précédents clichés de Paris. « Tu es allé à Paris ? Je trouve cette ville ennuyeuse ! » s’exclama-t-elle alors, très simplement. « C’est ce que j’ai trouvé aussi. » Lui avoua alors Nick. Leurs regards se croisèrent, et ils se servirent un léger sourire. « Je m‘appelle Mélisandre Violette Dubois, c’est ma mère qu’on vient d’enterrer, là. » se présenta-telle, avant qu’il ne fasse de même « Et moi c’est Nicolas Scott O’Connor, mais tu peux m’appeler Nick. ».

Pourquoi n’avait-elle pas fait scandale ? Et pourquoi était-elle tombée amoureuse de son art ? Pourquoi faisait-elle confiance à un homme qui a neuf ans de plus qu’elle ? Pourquoi passait-elle toutes ses journées avec lui ? Pourquoi n’avait-elle jamais autant aimé la vie ? Et pourquoi espérait-elle qu’il resterait là pour elle, indéfiniment ? Les coups de foudre amicaux existent, il suffit simplement de ne pas confondre. Méli lui servait de guide et de compagnie tandis que pour elle, Nick était son échappatoire. Son échappatoire pour oublier la perte de sa mère, pour oublier que c’est l’hiver et qu’il fait terriblement froid, pour oublier que quand il partira, elle sera complètement seule. Et même si elle le sait, même s’il l’a maintes et maintes fois prévenu qu’elle ne devait pas s’accrocher à lui, qu’il finirait tout de même par partir un jour, elle n’a pas pu s’en empêcher. Ça lui est tombé dessus, sans prévenir. Elle est tombée amoureuse de son histoire, de ses voyages, de ses récits, de toutes ses photos, de sa présence et aussi de sa personne. Nick est l’être stable, le pilier qu’elle attendait sans sa vie. Combien de fois ne l’a-t-elle pas supplié de rester ? Mais c’est bien connu, tout le monde part un jour … Et il est parti, mais cette fois-ci, il a fait une entorse à la règle. Au lieu de laisser une simple photo sur sa table de chevet, cette dernière s’accompagnait d’une lettre. Il lui devait bien ça après tout. La seule chose qu’il espérait désormais, ce soit qu’elle arrive à continuer à vivre sans lui, et en secret, il espérait qu’un jour il recroiserait ce petit bout de femme fragile.

PROTECT ME FROM WHAT I WANT

Après un vol de cinq heures trente environ, Nick posa enfin le pied sur la terre ferme. La US Airways venait tout juste de le transporter depuis Miami jusqu’à Charlotte. La Californie avait toujours été une région qu’il rêvait de visiter de fond en comble, chose qu’il pouvait faire désormais. Il avait visité la côte est pendant 5 mois avant de se rendre sur la côte ouest. C’est donc satisfait et le sourire aux lèvres qu’il se dirigea vers l’endroit où les voyageurs pouvaient récupérer leurs bagages. Tout de même un peu fatigué par le voyage, le jeune homme s’assit sur un siège en plastique vraiment pas confortable. Il faut dire qu’il est habitué des voyages en tous genres, qu’il s’agisse de l’avion, du bateau, du train, du tram, du bus, ou encore du vélo, Nick en a vu défiles des terres sous ses pieds. La seule chose qui le touche encore, et qui le touchera toujours, c’est le décalage horaire. Et même si cette fois-ci il ne s’agit que de deux petites heures, ce sont tout de même deux petites heures de trop. Comme quoi à force, on accumule un peu tout ce qu’on a emmagasiné pendant son parcours. C’est l’annonce au micro disant que leurs bagages arrivaient qui le sortit de sa rêverie. Se frottant les yeux d’un revers de main, le brun ténébreux se leva et récupéra sa valise. Une fois qu’il l’eut en main, il n’eut qu’une seule idée en tête : trouver un hôtel au plus vite et dormir. C’est donc à moitié motivé qu’il quitta la zone et se rendis dans le hall principal de l’aéroport. Hall qui grouillait de monde, peu importe l’heure de la journée ou de la nuit. L’esprit ailleurs, détaché de tout ce qui pouvait bien l’entourer, le jeune homme se fraya tant bien que mal une place pour arriver jusqu’à la fille de taxis qui attendaient de conduire un pauvre petit voyageur à la destination de son choix dans la ville. Alors que son regard se portait au loin, Nick se figea d’un coup. Un peu comme si une vitre venait de le stopper net et qu’en même temps, il avait reçu un électrochoc dans tout le corps. Bientôt, les voyageurs le bousculaient dans tous les sens, et ce qu’il venait d’apercevoir se faisait entrainer par une vague de touristes. Et déjà, leurs regards s’étaient perdus. Et pourtant, Nick n’avait pas rêvé, il en était persuadé. Il l’avait bel et bien vue, elle, June, la sœur jumelle de Jordan. Et elle aussi, elle l’avait vu. Leurs regards s’étaient accrochés, en une demi-seconde de temps. Très court, mais assez. C’était un peu comme si en un si petit regard, ils avaient su se transmettre un flot d’informations incroyable. Soudain, tout se brouilla dans son esprit. Que faisait-elle ici, à Melbourne ? Y était-elle venue seule ? Où pourrait-il la trouver ? Autant de questions se posaient, et une course effrénée vers une trace de son passé allait commencer. Peu importe où elle se trouvait, il DEVAIT la revoir.

Un mois à traquer tout ce qui bouge, à fouiller les moindres recoins de la ville, à dévisager toutes les personnes qu’il croisait, à fouiller les registres de tous les hôtels, etc. Un mois, voilà le temps que ça lui a pris. Un mois avant de s’entailler la main en cuisinant. Un mois avant de retomber sur ce visage. Un mois avant de la retrouver, enfin. Quand une voix féminine venait d’annoncer dans la salle d’attente « Nicolas O’Connor ? », il n’en avait pas fallu plus pour qu’il la reconnaisse. Lentement, il s’était levé et s’était dirigé vers elle. Ce fut à son tour que son visage se fige avant de revenir à la réalité. Sans mot dire, elle se retourne, se dirigeant vers une salle remplie de patients. Nick la suivit, elle lui demanda de s’asseoir sur le lit, et ferma le rideau qui était le seul moyen de les séparer des autres. « Tu n’as pas l’air contente de me voir. » dit-il alors. Sans relever le regard de la plaie de son patient, June lui lança « Parce que je devrais ? ». Etonné par cette réaction, Nick décida de se défendre « Ça fait un mois que je te cherche, depuis que je t’ai vu à l’aéroport. ». « Je ne suis pas heureuse quand je retrouve un ami de longue date qui nous a abandonnés. » répondit-elle, du tac au tac. S’en suivit un enchainement de paroles phénoménales. « Parce que selon toi, je vous ai abandonnées ?! » « Oh, et si ce n’est ça, c’est quoi alors ? » « Arrête, j’avais prévu de partir depuis que j’ai douze ans ! » « Non mais le monde ne tourne pas autour de toi O'Connor ! ». Après un court silence, Nick poursuivit sur une autre voie. « Comment va Jordan ? » « Elle est à Seattle. » « Et qu’est-ce qu’elle fait là-bas ? » « Elle refait sa vie sans toi, après tout il vaut mieux vu ce que tu lui as fait. » « Mais c’est quoi ton problème, June ?! Qu’est-ce que je vous ai fait ? » « T'est partit je te rappelle, c'est toi qui ne lui a plus donné de nouvelles ... En fait t'est un salop, mais un salop que j'ai toujours apprécié, alors oui je vais te donner un conseil, laisse la tranquille. Pas la peine que tu la fasses souffrir plus encore. » « C’est bon, tas fini là ?! » Et il ne parlait pas simplement de la discussion et de ce flot de reproches qu’elle déversait sur lui, il parlait aussi de sa main. Elle venait de couper le fil qui avait permis de recoudre l’entaille le temps de cette rapide discussion. C’est en la regardant droit dans les yeux que Nick remit sa veste et s’en alla de l’hôpital.

EVERYTHING IN LIFE IS NOT AS EASY AS IT SEEMS

Parfois, il suffit simplement d’être sur la paille, de recevoir un coup de fil et qu’on nous propose une offre d’emploi pour simplement revenir sur les traces du passé. Mais ce n’est pas le passé qui importe, c’est l’avenir. Mais quel avenir ? Mieux vaut ne pas se fier aux apparences. Qui a dit qu’ « aujourd’hui est le premier jour du reste de ta vie » ? C’est totalement faux ! A chaque pas, un nouvel avenir. Pas de destin, et encore moi de karma. Il ne reste que toi, confronté à l’univers tout entier. L’important, c’est juste de survivre …

who are you, really ?!

HELLO ! alors moi c'est Lolly, j'ai 18 ans, et ma culotte est rose fluo ! Vous devez savoir que j'ai toujours raison, et si j'ai tord, souvenez-vous de ce que je viens de dire juste avant ! Bon si t'as compris ça, alors on peut partir sur de bonnes bases ;D Je suis le genre de personne qui déborde d'énergie et qui ne sait pas toujours quoi en faire. D'ailleurs ça me fait penser de vous dire que certains soirs, je ne suis pas là, parce que je suis de sortie. Certains (souvent les québecois) me voient aux petites heures sur le chat, et là ben voilà, je déballe un nombre de conneries impensables à la minute !.. Mouais en fait ça change pas vraiment de la normale. Ah oui, aussi ! Si vous voulez obtenir quelque chose de ma part, je fonctionne très fort au soudoiement (aa) -pour autant que cela reste correct- nooon mais j'adore les GROS mots d'amour et tout et tout (aa) Donc, soyez des anges, surtout avec moi ;D

Deja un DC! Accro va! Mais j'adore ça XD

J'ai juste une mortelle envie de jouer un personnage pour lequel j'avais fait une présentation de malade mais que je n'ai jamais eu l'occasion de jouer NICK ❦ un jour, je saurai peut-être où je vais 197842979